L’audit est un processus méthodique, indépendant et documenté, permettant d’obtenir des preuves objectives et de les évaluer de manière objective pour déterminer dans quelle mesure les critères d’audit sont satisfaits. L’audit est intégré si l’équipe d’audit prend en compte plusieurs référentiels en même temps.
On déclenche un audit par rapport à un objectif : conformité aux exigences du référentiel, mesure de performance, de maturité… Ça peut être un audit de procédure, de fournisseur, de projet, de produit, de contrat…. Pour un audit intégré, certains thèmes sont à auditer systématiquement : risques, documentation, amélioration, moyens de maîtrise, responsabilités, compétences, engagements, dysfonctionnements.
L’audit est avant tout un outil de progrès. Il présente de nombreux avantages : apporter un regard externe sur l’activité auditée, faire progresser, sensibiliser les audités…
Un audit mobilise trois types d’acteurs différents :
- le client de l’audit qui le déclenche,
- l’audité
- l’équipe d’audit, composée d’auditeur(s), si besoin accompagné(s) d’experts.
L’audit est dit « interne » si les trois acteurs appartiennent à la même entité. Il est de « seconde partie », il y a deux entités : le client et l’auditeur pour la première, et l’audité pour la seconde. En « tierce partie », les trois acteurs appartiennent à des entités différentes.
A partir des critères d’audit, l’équipe d’audit identifie des observations, qui étayées de preuves donnent lieu à des constats, qui consolidés aboutissent aux conclusions d’audit. Pour y parvenir, l’audit se déroule en cinq étapes : - Expression du besoin par le client.
- Déclenchement de l’audit qui permet de le cadrer et de garantir sa faisabilité.
- Préparation de l’audit (revue documentaire et plan d’audit).
- Sur la base du plan d’audit, l’exécution de l’audit : investigation, prise de
- Restitution : rédaction du rapport et présentation des conclusions.
Les constats d’audit sont classés : - en points positifs : remarquables ou opportunités d’amélioration.
- en écart au référentiel : exigence(s) concernée(s), constat d’écart et preuves, risque (conditionne l’importance de l’écart) et la valeur ajoutée pour l’audité.
L’audit est un outil de mesure. Que vaut la mesure si le moyen de mesure n’est pas correctement étalonné. D’où l’importance de la compétence de l’auditeur : savoir-faire (méthodes d’audit, référentiels…), savoir être, connaissance du contexte de l’audit et de l’audité. Son indépendance lui permet de ne pas être juge et partie.
L’audit intégré est plutôt standard et peu dépendant du contexte. Quelques spécificités peuvent être signalées : - Dans l’ingénierie, la particularité est d’intégrer, pour être performant, des référentiels très complémentaires : de système de management, de projet, d’audit technique ou de chantier, de portefeuille de projet… avec la nécessité de bien maîtriser la réglementation applicable.
- Dans l’industrie : audit de processus, de stocks, de pièces, sectoriels (agro-alimentaire, aéronautique, laboratoire et essais, médical…)
- Pour les prestations intellectuelles : audit de compétence, audit cyber….
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