Pourquoi faire de la veille ?
La veille (qu’elle soit stratégique, concurrentielle, technologique, produit, propriété intellectuelle, réglementaire, ou normative) est une activité continue et en grande partie itérative visant à une surveillance active de l’environnement de l’organisme pour en anticiper les évolutions (définition adaptés de la norme XP X 50-053, maintenant annulée).
Elle permet de :
détecter les signaux faibles.
anticiper, innover, réagir
évaluer sa position compétitive
augmenter son profit
s’améliorer.
Comment la mettre en œuvre ?
Commencer par se poser les bonnes questions : Quelle stratégie de veille ? Quel périmètre ? Quoi? Jusqu’où ? Quel processus de veille pour que ce soit immergé à l’opérationnel ? Quels ressources mobiliser ?
Il faut alors mobiliser une équipe de veille, centrée sur les besoins des utilisateurs et mobilisant des experts, groupes spécialisés et moyens numériques appropriés à la finalité.
Pour cela, avancer en cinq étapes :
1- définir la stratégie de veille :Définir la finalité, Exprimer les besoins, Constituer une équipe pluridisciplinaire, Sensibiliser
2- définir ce que l’on cherche et comment ( périmètre, sources ; toile de surveillance)
3- Surveiller les sources : S’exposer au minimum, Rechercher des informations, les collecter, les valider les données, Stocker, Cartographier, rendre accessible
4- Exploiter les données : traitement et analyse, diffusion, utilisation / exploitation
5- Mettre en perspective : bilan, rapport/ synthèse, amélioration
Comment réussir sa veille ?
A l’activité de veille, ne pas oublier les notions connexes :
- capitalisation des informations collectées (voir),
- gestion de l’information (documentation –voir– et sécurisation –voir-),
- intelligence économique
- réseaux relationnels.
Et surtout et plus que tout, mobiliser les parties intéressées (voir) :
- En interne, en amont et aval du processus de veille.
- En externe comme contributeurs centrés sur la finalité
- et plus globalement, la sphère d’influence.
Enfin, pour être cohérent et converger vers la confiance numérique (voir), il peut être utile d’intégrer cette dynamique de veille dans un dispositif d’intelligence économique (dont elle est : capter l’information utile en complément de la protection de l’information sensible et l’influence (information communiquante).
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